Interview of Maximiliano Ferraiolo

KYOKUSHIN BUDO KAI (Ma philosophie)

Poursuivant encore et toujours l’essence et la profondeur dans les arts que je pratique, ma foi est celle de continuer à me confronter aux obstacles de la vie avec courage et détermination (konjo: fighting spirit), tel qu’il me l’a été enseigné dans le kyokushin de Mas Oyama.

Il existe une panoplie de raisons qui me poussent à croire que l’être humain ne peut s’épanouir qu’en repoussant constamment ses limites acquises (mentales, physiques et spirituelles). C’est pourquoi notre dojo peut être perçu comme un laboratoire expérimental où le pratiquant se trouve à travers la rigueur de l’entrainement, à être placé dans des circonstances inhabituelles, notamment physiques et psychologiques, provocant en lui un combat et un discours interne voué à l’introspection. Il est naturel qu’à ce stade l’individu vive une période de questionnement… Pourquoi m’entrainer quand c’est si exigeant? Pourquoi endurer la douleur des coups et des répétitions sans fin… Pourquoi accepter l’humiliation de ne pas être à la hauteur? Les réponses savent se faire attendre.

Mais subtilement, à condition de fournir un effort soutenu, on fini par lâcher prise et accepter notre propre karma. Peu à peu on réalise que notre regard a changé. Maintenant les coups reçus ne sont que des échos vides et sans conséquences. On veut aller plus loin, beaucoup plus loin... C’est l’acquisition de l’esprit de persévérance (Osu no seishin). C'est dans cet esprit que repose l'âme du Kyokushin budokai.

Ultimement, tout cet entrainement n’a qu’un but, développer votre esprit guerrier et vous donner le contrôle de votre vie.

Mon idéal et de prêcher par l'exemple.... de ne jamais baisser les yeux devant l’adversité et ne jamais abandonner ma quête de devenir un être meilleur. C’est de cette façon que je veux éduquer mes élèves et ainsi aider notre société et contribuer à créer un monde meilleur.

Maximiliano Ferraiolo